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Blog dédié à mon ancienne émission de Radio et à des créations sonore récentes :

les miennes et celles de mon acolyte Jérôme Bailly ; ainsi qu'à notre projet commun, les horlogers du bruit.


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admirablement mixées !!!




jeudi 29 septembre 2011

Kevin Ayers, l'amour amer

Hello chers auditeurs et auditrices



J’aborde cette rentrée avec vous sur le ton de la confession
Je parle encore de Kevin Ayers,
Mais si je parle de Kevin Ayers, je parle un peu de mon double
Dj Aurblor, ce type bizarre ne parle jamais de ses déboires amoureux qu’à la troisième personne !
En fait, je me suis vraiement identifié aux sentiments véhiculés par ses chansons




Kevin Ayers,
C’est un Pierrot Lunaire, un amant malheureux
Qui traine sa gueule de bois d’amoureux éconduit, et d’alcoolique vieillissant
En marge des spots lumineux de la Grande Scène du Pop Business,
C’est un homme solitaire et lunatique qui préfère les lumières tamisées et les rayons de Lune.




Ses chansons sont toujours des fruits amers
La morsure de la bouteille de Whisky l’a rattrapé
Même sous le soleil du Sud de la France, où il habite
Mais où fuirait-il, notre Pierrot Lunaire, loin de la morsure de l’Amour Amer ?
Les ailes de l’Aurore ne suffiraient pas à l’éloigner,
Même le rêve est doux amer
Alors parfois, il vit à la campagne, parfois à la ville,
Et parfois, il a foutrement envie, de sauter dans la rivière et de se noyer...




Parfois, le moral est tellement bas,
Pas d’endroit où aller, personne vers qui se tourner, où sont les bras de l’aimée :


"
Tu es là seule dans ta chaise longue,
Et je suis de ce côté-ci, en train de siffler une bouteille de vin doux,
Et je demande au Ciel,
Pourquoi tu ne veux pas me dire Pourquoi cette femme ne sera jamais Mienne

La radio joue un blues, Et qq1 fait la une de news,
J’entends tes mots amers, Et en te voyant t’éloigner,
Je me dis que je me sens si triste : je ne dépends pas de toi

and I’m tellin’ myself I’m just feelin’ Blue, and I don’t depend on you !!!
"
Radio-wave surfers/euses,
Cette émission est une émission Blues :
Le « I ain’t got me no woman blues » : pas besoin de traduction !!!
Et pourtant, il doit bien y avoir quelqu’une, quelque-part, qui cherche Un N’ami !!!


« 
Il doit bien y avoir quelque chose entre nous
Soupira-t-elle dans un cri de désespoir
Je jure qu’on ne me reprendra plus à rêver à nouveau
De retour dans le courant de la vie, elle se glisse
Notre magie encore entre ses lèvres
Son pas dans la rue est sûr qu'elle ne fera plus jamais ce voyage

Je ne sais pas pourquoi nous essayons encore de faire semblant
Si ce n’est pour se rendre à l’évidence, en fin de compte
Toi, comme moi, tu dois cherches juste un ami, quelque part
Elle a dit que l'amour est un luxe
Et que le notre n'aurait jamais dû exister
Une simple chose à partager avec moi, c’est tout
Elle a dit que quelque chose de si brillant ne pourrait jamais être vrai
Et elle encourage donc la nuit, à tout effacer

Je ne sais pas pourquoi nous essayons encore de faire semblant
Si ce n’est pour se rendre à l’évidence, en fin de compte
Toi, comme moi, tu dois cherches juste un ami, quelque part
 »

L’ami intime, l’ami du cœur,
Ce remède secret contre la solitude, existe-t-il vraiment ?

 
Voici une chanson qui me fend le cœur à chaque écoute :
Don’t let it get you down : « Mais ne laisse pas Cela te plomber, Ne te laisse pas abattre ! »

En voici les paroles :
Tant de problèmes, mais tu n’en assumes aucun !
Tellement de fenêtres au travers de tous ces murs !
Et tous ces sentiments que tu n’exprimeras jamais...
Et tant d’erreurs que tu appelles succès...

Tu pleures la Perte de Ce que tu n’as jamais vraiment eu
Rappelles-toi des bons moments comme des mauvais
Souviens-toi que l’Amour véritable ne disparait jamais
Tu L’as perdu en un moment, Il pourrait durer des années...

Ne te laisse pas Cela te rendre fou
Tu sais que ton lendemain dépend de ton aujourd’hui,
Si tu ne traines Rien derrière toi, Cela n’alourdira pas ta marche
C’est toi le roi et la reine, toi-même, tu es la couronne.



Sur ce morceau, le registre de Kevin n’est pas loin de Ray Charles :
Une fanfare digne des enregistrements des labels Stax et Motown,
Et Une chorale quasiment Soul,
Mais une chorale féminine qui chante un Amour imbuvable,
Un amour déçu, un amour amer !!!
Il est venu, le temps des Cirrhoses !!!

« 
T'es pété, t'es piteux, t'es pâteux, t'en pâtis ;
Tant pis, t'as ta pinte et tes potes,
T'es tout éméché, tout avachi, tout amoché.
Ouais mais tu t'habitues à tout,
C'est d'ailleurs comme ça qu'on t'appelle un habitué
T'es qu'un homme à l'âme amère, le cœur bercé de bar en bar
T'es tout obnubilé par les tétons dodus de la poupée du bar.
Ouais mais t'es bien trop bituré pour débiter ton baratin.
 »

Un bien beau slam que « cet homme à l’âme amer »,
Repêché sur slameur.com :
http://www.slameur.com/


Et voici un souvenir du grand Kevin
Un souvenir de la première amourette
L’amour en cachette, jeunette : Quand tes parents s’en allaient dormir !!!

"
T’es là, allongée, endormie, toute chaude !
Et je suis ici à t’attendre au milieu de la tempête,
En train d’attendre le moment où enfin, je pourrai rentrer...
Et te faire l’amour si doux, avant d’à nouveau m’en aller !

J’ai attendu des heures,
J’ai attendu sous les tempêtes de neige et les douches froides
Ici à attendre que les lumières baissent et que tes parents aillent dormir
Et puis alors me glisser dans ton lit comme un chat en rut !

Oui, je me souviens de ton odeur !
Oui, je m’en souviens si bien !
Drôle de musique animale dans la nuit,
Un sentiment si fou, que je ne sais pas l’expliquer comme il faut avec mes petits mots

Alors maintenant, je t’envoie ces mots
Et je les laisse te tourner autour comme des oiseaux
Les temps ont changé et changé, mais quelque chose est resté
Je me souviens toujours de toi baby, c’est pour çà que j’ai écris cette chanson
"


Kevin, notre Pierrot Lunaire
Qui assume bien mal sa soixantaine bien passée
Il s’en sort tant bien que mal,
Et voici un petit portrait de famille des piliers de comptoir qui lui tiennent compagnie !


There goes Johnny


"
Et voilà Johnny il ressemble à la mort,
C’est un miracle, il vient de reprendre le souffle !
Il s’en est allé au paradis, il s’y est ennuyé
Il a même laissé tomber sa petite amie.

Et voici Jenny elle est tout de noir habillée
Elle a essayé d’aller qqpart et elle a du rebrousser chemin
Elle a rompu son contrat elle a violé les règles
Cette fois, elle s’en va pour de bon !

Çà ne paie pas de penser !

Tu peux rentrer en toi-même,
Mais la seule chose que tu vas y trouver
Est que de toute façon tu es stupide, sourd, et aveugle comme tous les autres
Et les réponses dont tu as besoin sont écrites dans une langue que tu ne peux pas lire
Et tu sais que tu dois être libéré de cette malédiction
Mais çà vas juste de pire en pire, et pour le pire."



Stupide, sourd, et aveugle comme tous les autres !
Et les réponses dont tu as besoin sont écrites dans une langue que tu ne peux pas lire !!!
Ouh là, que la réalité est dure ! Alors on va recommencer à rêver...

"
Si je chante qqch de blue
Dedicated to you, écrit spécialement pour toi,
Ne crois pas que je sois triste
Oh non, je suis juste en train de rêver !

Et le goût de te baiser, je m’en souviens il me manque
Mais au moins, maintenant, je sais ce que çà fait de t’avoir embrassé

Et si tu sens un peu de peine, dans ce refrain ensommeillé,
C’est juste mon imagination,
I’m only dreamin
"


Mélancolie, quand tu nous tiens !!!
Une chanson qui hante, profonde et magique !



Avec Kevin Ayers aujourd’hui, dans the Kozmigroov’ ConneXion,
On rêve, on navigue dans les étoiles fanées du rêve,
A bord du train fantôme de l’amour :
Un poème magnifique que ce Ghost Train !!!

« 
Je suis assis ici à raccommoder des trous dans mes baskets
En regardant les mouvements des ombres qui rampent dans la nuit
Il y a une odeur de chanson qui bruit dans ma tête
Quelques mots qui disent l’envie d'être ailleurs

Et le train fantôme vient souffler à travers cette ville
Il ramasse des passagers, puis il les laisse partir
Et le vent vole une feuille, comme le fantôme d'un voleur
C’est le vent d'automne qui nous crie tout autour

Ah ces chevaux de fumée, qui glissent à travers les arbres
Il y a là une secousse et un frisson qui me saisissent les genoux
Et je me demande ce qui se passe, ai-je raté la blague
Encore une autre année de sommeil au cours de laquelle je n'ai jamais été réveillé

Il y avait tant de guerre et tant de mort
Tant de faims et de souffle qui manque
Et tout ce que j'ai su faire, c’est me gratter et rêver quelques rêves
Et j'ai aussi écrit quelques notes sur ce que je pense que tout çà signifie

Mais à lire tous ces mots maintenant, çà ne dit pas grand chose
Pas de viande à manger, pas de chair à toucher
Juste quelques rêves de toi, et quelques poissons à faire frire
Je me suis assis là, à regarder une autre année passer
"




Une autre année partie en fumée,
Encore une autre année !
L’amour, c’est comme le temps, on n’en a jamais assez, et il nous échappe toujours !!!

Eh oui, c’est de la faute à l’amour,
Cette vieille excuse,
Exister dans le regard de l’autre,
Si vulnérable dans ce jeu de l’apparence,
Le drame du théâtre de la vie
Au delà du jeu de l’amour et du hasard, l’âme souffre.
La Vérité de ce qui est ressenti dans l’intimité du cœur est cachée.
Le visage vieillit, se flétrit, peu à peu.
Eh oui, c’est de la faute à l’amour,
Cette vieille excuse,
Kevin Ayers observe, le jeu de l’amour et du hasard...


« 
Certaines personnes ont l’air de marcher sur l’eau,
Elles ne se voient jamais elles-mêmes de l’autre côté du miroir,
Dans le regard d’un autre.

D’autres ont vraiment besoin d’attention,
Elles voient seulement ce qu’elles ont envie de voir
Elles ne voient jamais au delà de leur reflet dans le fantasme de quelqu’un d’autre

Un joli visage trouvera toujours sa place dans le cœur d’un autre, c’est tellement plus facile
Mais tu n’as aucun pouvoir pour changer cette image,
Celle que les gens ont envie de voir.

Mais tu sais que tout cela n’est qu’apparence,
Et que chacun à sa façon, récolte ce qu’il a semé. »



Kevin prend de l'âge,
Les années passent, et le Blues s’installe
Il se colle à la peau comme un vêtement poisseux, comme une lèpre.
Mais les mots du chanteur sont neufs, et toujours aussi justes.
Poser les mots de l’automne sur la belle saison écoulée
Parler de l’Amour, Oui mais de celui qu’on a laissé derrière !
C'est Only Heaven Knows, peut être le meilleur titre du dernier Ayers : UNFAIRGROUND

« 
Et que fais-tu quand tout çà est derrière toi,
Et que chaque jour qq1 d’autre te rappelle
Quand les heures étaient douces,
Des ailes à tes pieds et des cloches sur tes orteils !

Et que fais-tu quand tu as atteint le plafond,
Et que tu n’arrives pas à atteindre l’étage au dessus, pas de fenêtre, pas de porte,
Ouais, tout est fermé

Et que fais-tu quand tu sais que tu es en train de Le perdre
Assis-toi sur ton cul et laisse le Blues entrer
Tu n’as plus qu’à penser à ce que tu avais,
Et comment tout a mal tourné
Tu lui as offert une Rose
Et Dieu seul sait...

L’Amour est un exploit magique, un festin, une illusion du réel,
Oui, tu ne sais jamais si ce que tu ressens est réel
 »



L’Amour Amer,
Celui qu’on laisse derrière soi,

Et l’Amour Illusion, celui qui devient ambigu, celui qui perd ses couleurs
L’Amour qui devient terne, l’Amour qui devient trouble
 
L’Amour injuste,
L’injustice de tous ces sentiments qui nous échappent,
Ces sentiments qui nous troublent, qui nous enchantent, qui nous brûlent, qui nous blessent
Mais l’Amour sans souffrance est-il réel ?

« 
Pourquoi est-ce que tu passes ton temps à jouer avec moi ? À me traiter comme un jeu
Je n’ai pas besoin de toute cette peine, j’ai eu mon compte.

Tu dis qu’on devrait rester en contact, et que tu es venue pour moi
Mais çà saute aux yeux, tu es ailleurs.

Pourquoi est-ce que tu me mens toujours ? Et tu passes-ton temps à faire semblant ?
Tout çà doit s’arrêter, Laisses moi m’en aller.

Etrange comme la situation change
Eh oui, l’amour peut transformer les meilleurs amis en étrangers.
 »



Kevin Ayers le lover, a donc pris un coup de vieux,
Il parle toujours d’Amour, Mais il a le vin mauvais et l’Amour Amer,

« 
Je n’y comprends plus rien,
Alors que je prends de l’âge,
Rien ne semble devenir plus clair qu’avant

Nous sommes tous tenus par la peur,
Trop effrayés pour prendre des risques,
Pour s’exposer devant la vie,

On doit passer l’étape,
Mais il y en a trop, trop de danses différentes

Et les vieilles épaules sont devenues froides
Plus rien à rêver,
Il n’y a plus rien pour y reposer ta tête
 »




On écoutait les soupirs de Kevin « Cold Shoulder » Ayers,
Mais si l’épaule est froide, les mots et la voix, justes et sensibles
Sont toujours là pour nous réchauffer dans ce monde,
Ce monde qui manque tellement de tendresse.
Allez, on s’offre donc une dernière berceuse : "Baby Come Home"

"
Impossible d’aller au lit la nuit dernière
Tu me manquais tellement que çà faisait mal
Ta compagnie me manquait, et aussi tout ce que tu représente pour moi, mon enfant.
Je n’ai rien d’autre à te dire,
Je n’ai jamais été très bon avec les mots,
C’est juste que tu me manques et que j’ai bien envie de t’embrasser à présent,
Alors s’il te plait, reviens !
Rentre à la maison
"




Après toute cette tristesse automnale, une touche d'optimisme !!!
Une chanson sur un Amour qui réveille et secoue le Blues
Faire tomber les écailles Bleues ?
L’amour comme rédemption ?

« 
Une autre nuit sans sommeil,
Je n’arrive même plus à pleurer alors que j’en ressens le besoin,
Je sens que j’ai perdu le contrôle
Où est mon esprit où s’est perdue mon âme ?
Quel avenir ? Il n'y a plus de joie, je ressens trop de doute et de peur
Je me cache et je cours, je cours et je me cache,
Je n’arrive simplement plus à affronter ce monde à l’extérieur de mon rêve

Ooh, je me suis éveillé, et tu es là,
A me donner une secousse et c’est vrai
L'amour est ce qui nous tire et nous pousse en avant.
»
Love is what pulls us through !!!




Et maintenant, en épilogue, le morceau titre d’un single de 1975 : « Après le show »
Une chanson émouvante comme du Gilbert Montagné,
Un sentimentalisme dégoulinant, qui s’excuse un peu,
C’est la fin du show, c’est la fin de soirée,
Et c’est un peu la fin de ce post sur le blog Kozmigroov’ ConneXion,
Et comme votre Dj préféré est un peu fleur bleue,
Il n’a pas honte de jouer les midinettes,
Alors maintenant, on va tous tremper les doigts de pied dans l’eau de rose !!!

"
Après la musique du show Rock’N Roll,
J'ai commencé à marcher dehors, pas d’endroit où aller
Et alors, j'ai entendu quelqu'un chanter d'une voix si triste,
Voici la chanson :

Qui va me ramener à la maison après le concert ?
Je me sens vraiment seule
Et je n'ai nulle part où aller
Oh ! Voulez-vous m’emmener à votre fête
Et nous danserons toute la nuit
Et tu me tiendras serrée contre toi jusqu'au matin.

J'ai marché jusqu'à elle, l’ai pris par la main.
J'ai dit « triste dame, oui, je te comprends
Et je resterai avec toi si tu le veux
Et nous pourrons chanter cette chanson ensemble
"



Aaahhh !!! Vous me croyiez Fleur Bleue
Eh bien non !!! Laissez moi prendre ma revanche en laissant le mot de la fin à mon ami Friedrich !
Friedrich Nietzsche !!!



« 
Maintenant elle l'aime
Et dès lors elle regarde devant elle avec une si tranquille confiance
Qu'elle fait songer à celle des vaches : mais malheur à elle!
C'était là précisément son charme de paraître foncièrement changeant et insaisissable!
Car il avait pour son compte déjà trop d'égalité d'humeur et de temps invariable.
Ne ferait-elle pas mieux de simuler son ancien caractère? De simuler l’indifférence?
Ne serait-ce pas l'amour même qui lui conseillerait d'agir ainsi?
Vivat comedia!
 »

Sur ce, je vous souhaite une bonne nuit, chers auditrices,
Kiss you goodnight et
Atchaoh (dj aurblor) !

lundi 4 juillet 2011

Kevin Ayers, chansons à boire et à rêver : Newsletter mois de juin

 .

Hello Radio-wave surfers/euses !


Je reviens vers vous pour vous présenter le Pierrot Lunaire de la pop psychédélique :

Kevin Ayers !!!





Un crooner fleur-bleue avec une voix suave dont le timbre rappelle Lou Reed en ses heures les plus sentimentales.

Un garçon qui aime le bon vin, les jolies filles, et le voyage :
-Et ces ingrédients suffisent à inspirer de jolies chansons, mi tristes mi gaies,
et qui vous emportent dans le Rêve.



Un paresseux, un dilettante, ce Kevin Ayers !!!
Ce gars déteste le pop business : Il préfère les bains de soleil en Méditerranée et le bon vin !!!
Et il a raison !!!

Les émissions des 1, 8, 15, 22, & 29 juin sont consacrées à cet incorrigible rêveur,
que l'on appelle aussi Guru Banana ou Docteur Rêve !!!



Les souvenirs d’une enfance oisive en Malaisie vont conduire Kevin à rencontrer un noyau de jeunes beatnicks anglais :

Avec leur mode de vie un peu bohème,
ils gravitent autour du déjà globe-trotteur Daevid Allen, et de Robert Wyatt.
et ils passent des heures, que dis-je ; des journées,
A écouter du jazz moderne,
A lire de la poésie beatnick, et à découvrir l’esprit Dada...
« 
Dada, c’est tout de même de la merde,
Mais nous voulons dorénavant chier en couleurs diverses
Pour orner le jardin zoologique de l’art
Dada est contre le futur. Dada est mort. Dada est idiot. Vive Dada.
 »



Les aventures de Kevin en musique commencent comme çà.
- Une moitié des musiciens fonde CARAVAN, un groupe de pop psyché un tantinet jazzy, mais un peu mièvre...
- L'autre moitié est un vivier de génies lunatiques : SOFT MACHINE

Robert Wyatt, batteur extraordinaire passionné de jazz, a une voix fluette incroyable, qu'il utilise comme une trompette : pour improviser...
Daevid Allen, avec sa guitare psyché, est une vraie graine d'agitateur :
Il va être refoulé à la douane lors de son entrée en Grande Bretagne pour une sombre histoire de papiers de séjours non conforme et de look déviant...
De retour en France, il va fonder le groupe Psyché-jazz GONG !!!


Voilà une photo du groupe avant le départ d'Allen :


Après çà, les Soft Machine deviennent les chouchous du Londres psychédélique, aux côtés du premier Floyd de Syd Barrett.
Souvenez-vous du Swinging London et de l’été de l’amour :
Des confettis et des fleurs bleues dans les cheveux ;
 
Les concerts gratuits à Hyde Parc,
Les jeux de lumières ( lightshows ) psychédéliques, au club UFO ; qui reproduisent les couleurs du rêve technicolor sous acide.
C'est l'époque où les musiciens pensent d'ouvrir la conscience en consommant du LSD
Des reflets mauves dans ton cerveau : Purple Haze are in my brain !!!


Il flotte une douce odeur de mari-jeanne
Et les sonorités acides de l’orgue électrique de Mike Ratledge nous vrillent les tympans : HYPNOTIQUE !!!



Kevin Ayers, après une tournée des States éreintante, en première partie de Jimi Hendrix,
avec qui ils rivalisent de décibels, va offrir aux Soft Machine un de leurs plus beaux hymnes :
 "Why are we sleeping", Ce qui signifie, "Pourquoi dormons-nous ?"

Kevin a été très marqué par les écrits du mage et guru Gurdjieff, qui affirme
que nous passons notre vie à dormir, à être assoupis, spectateurs de notre propre vie !!! 

Comment atteindre l’éveil ?!!!
Notre vie nous échappe et nous sommes des ombres
La vie est un rêve et nous ne sommes que des fantômes.

« 
Çà commence par une bénédiction et çà se termine par une malédiction
Rendre sa vie plus simple en la rendant pire
Mon masque est mon maître, soupire le trompettiste
Mais sa voix est trop faible, alors qu’il parle depuis son sommeil
En disant Pourquoi, Pourquoi dormons-nous ?

Les gens observent, ils scrutent la vie
En attendant quelque-chose qui est déjà là
Demain je le trouverai, crie le trompettiste
Et il se souvient qu’il a faim, et il se noie dans son rêve
En disant Pourquoi, Pourquoi, Pourquoi, Pourquoi dormons-nous ?

Ma tête est un nightclub avec des verres remplis de vin
Les clients dansent ou passent juste leur temps
Mais quand David étrangle sa guitare, les gens se mettent à hurler
Maintenant tout le monde crie : « Sors de mon rêve »

Pourquoi, Pourquoi, Pourquoi, Pourquoi dormons-nous ?
 »




Cette version est enregistré en 1970, après le début de la carrière solo d'Ayers.
Le bassiste/ chanteur y est accompagné par les Soft Machine en sextet :

La section de cuivres du Keith Tippet groupe est là (trombone, trompette, le sax d'Elton Dean)
et on peut entendre la flûte excentrique de Lyn Dobson, un disciple  de Roland Kirk,
qui aboie de joie dans sa flûte une sorte de scat histérique !!!


Et maintenant, on s'écoute Clarence in Wonderland,
Clarence au pays des merveilles, avec Lol Coxhill, au sax soprano enjoué,
et Robert Wyatt, qui fait l’andouille comme un damné avec une embouchure de trompette !!!



Voici les paroles de cette comptine psyché qui nous parle de soleil et de nanas !!!

« 
Allongé sur la plage comme Clarence au pays des merveilles,
J’ai fait un rêve et je pense que tu vas le comprendre
Je me promenai sur la plage,
Et j’ai rencontré une jolie demoiselle qui cherchait à s’amuser
Elle est venue vers moi et tout c’est mis à sourire
Et alors elle à di qqch, qui sonnait comme un violon
Viens, let’s go, on va dans mon château,
On pourra prendre du bon temps et boire plein de vin
Miss Juliette Kate, reine de la Lune
On reviendra souvent par ici ; Souvent par ici !!!
Elle m’a dit au bout d’un moment, il commence à se faire tard
Et alors je lui ai dit, « Attends, je serai ton élève si tu es d’accord d’être ma maîtresse »
Alors elle à sorti un flingue et s’ai vraiment mise à hurler
Ne joue pas avec moi, parce que je sais que tu es en train de rêver
Soudain, mes yeux se sont mis à faire pop et à cligner
Je ne savais pas pourquoi, mais je devais avoir pris un truc !!!
Juliette criait, et comme la lumière était éteinte,
Je ne pouvais pas me voir, et çà faisait vraiment peur !
Je savais que je devais m’en aller, mais c’était vraiment étrange : il n’y avait pas d’autoroute
 »


Kevin Ayers est une sorte d'alter-ego de Syd Barrett :
Les deux chanteurs lunatiques ne pouvaient pas ne pas collaborer.
Et voici "Singing a Song in the Morning", sous-titré "Religious Experience", parce que chanter, çà relie !!!


C'est une joyeuseté pop psychédélique à la mode année 60 : Indémodable dans son optimisme !!!
Voici les paroles :
"
Je chante une chanson le matin, je rechante la même le soir,

Je sais pas vraiment c’que je chante, mais çà m’fait me sentir allright yeah-yeah !!!
"




Et voici une chanson hommage à Barrett, écrite par Kevin lors d'une rêverie :

« Syd,
Tu es la plus extraordinaire des personnes
Tu écris les chansons les plus originales
Quand je t’ai rencontré, tu planais, et moi je me laisser flotter au grès des courants
C’était l’après midi

Quelle rencontre, j’étais ébloui
Nous étions environnés par les créatures des profondeurs
Tu as commencé à me raconter une drôle d’histoire,
Et je me suis endormi

Puis on est parti pour une promenade à travers la campagne
J’ai eu faim après avoir voyagé si loin
Et tu m’as offert ton seul et unique sandwich
Et j’ai dit « qu’est c’que t’es gentil »

Quel rêve çà a été !!!
 »



Vous l'aurez compris : Kevin Ayers est un excentrique, un raconteur
Avec une belle voix grave de crooner à la Lou Reed !!!
D'ailleurs, une de ses chansons nous fait beaucoup penser au leader du Velvet Underground !!!
Il s'agit de "Stranger in Blue Suede Shoes"

Le riff de Stranger In Blue Suede Shoes évoque le morceau Sweet Jane du Velvet et les paroles aussi :

Là où Lou Reed nous parle d’un banquier en corset un peu coincé et d’une secrétaire
Qui se dévergondent au son d’un bon vieux groupe de rock ;

Kevin Ayers nous raconte la manière dont un simple joint
Transforme un serveur obtus en baba cool qui s'affranchit des règles et prend la route !
 
« 
Je suis entré dans ce bar,
Et le serveur m’a refusé,
Il a dit : « on ne sert pas les étrangers et les yéyés en chaussure de daim bleu
La maison ne fait pas crédit et on ne laisse pas rentrer
On doit penser à ce que les gens pourraient dire

Il m’a fait un sourire écœurant et humide,
Et je lui ai offert une de mes cigarettes.
Il se l’est fumée, ayant un peu peur de paraître trop rude,
Et il s’est décidé à me vendre un peu de nourriture de seconde classe
Quel chic type !!! Ce genre là, tu peux en rencontrer partout !!!

Puis il s’est mis à dire :
" Oh pauvre de moi, j’ai souffert trop longtemps
Oh la lah, cette cigarette est vraiment très forte !!!
Ce n’est pas moi qui ai écrit ce règlement,
J’ai eu ce que je méritais,
Et je pense que toute règle doit être transgressée un jour ou l’autre
Prends ce que tu veux, çà ne me pose pas de problème,
Je travaille juste pour la compagnie "

Il tira une longue latte sur la cigarette verte,
Et il me dit :
" Je pense que je vais faire mon sac et préparer mes bagages
J’en ai assez de tricher, de me pourrir la tête,
Et de remplir de pain les sacs du patron.
Je veux sortir sous le soleil ou sous la pluie,
Et sentir à nouveau le vent sur ma peau
Le monde est vaste et j’ai le temps maintenant.
Merci encore pour cette cigarette,
Je me sens comme un homme neuf ! I feel like a new man !!!
C’est une belle journée, et je vais suivre mon propre chemin,
Je me casse d’ici, I’m getting the hell out of there !!! Et encore merci !!! "
 »

En 1970, après un premier album solo, Kevin remonte un groupe qui va flirter avec le free-jazz psychédélique : "The Whole World"





Il réunit là une belle brochette de talents :
- l'arrangeur et compositeur de musique classique contemporaine, qui va travailler avec Roy Harper, A-ha, Elvis Costello, Frankie Goes tro Hollywood, et Madness ; pour ne citer qu'eux !!!
- le bassiste et guitariste extraordinaire Mike Oldfield,qui va devenir célèbre en composant la musique de l'exorciste : Tubular Bells, et en proposant une sorte de musique folk psychédélique pour baba cool, pleine de flûtes irlandaises, de mandoline, et de percus.
- le saxophoniste de jazz et d'avant-garde Lol Coxhill, qui hésite toujours entre Jazz new orleans, pop, et improvisation bruitiste.

Cette formation légendaire a donné lieu à des concerts sublimes :
Merci Youtube pour tes archives !!!


May I :

Oh My :



Une belle impro à la Taverne de l'Olympia :



Une apparition dans l'émission pop 2 sur l'ORTF (archives de l'INA) : 



Mais même sans son Whole World, Kevin Ayers, c'est de magnifiques chansons superbement arrangées.
Ici, une chanson avec des partitions de flûtes et de cordes virevoltantes écrites par David bedford, himself !!!



Voici les paroles oniriques, de la plume de Kevin :

« 
Elle monte les escaliers à la lumière de la bougie,
Et alors la porte sans poignée se referme derrière elle
Elle place la lumière sur une chaise près de la fenêtre
Dit une prière alors que le vent souffle,
Puis elle se cache dans ses draps ;

Maintenant, elle est à l’abri de l’obscurité, hors d’atteinte,
Rien ne peut lui nuire, ou presque

Elle grimpe en haut d’une colline et découvre un colis
Elle déballe le paquet, et découvre un château à l’intérieur.
Le pont-levis est ouvert, et une voix qui sort de l’eau lui dit :
Bienvenue, ma fille, nous avons tous attendu ton arrivée

A quoi vas-tu rêver Lady Rachel ?
De qui vas-tu rêver cette nuit ?!!!
 »

Et voici une chanson en hommage au champagne : le Champagne cowboy blues !!!
Vous avez déjà vu, vous, un cowboy boire du champagne ???!!!

Non, un cow-boy, çà boit du Whisky ; mais voilà, le cowboy de cette chanson, c’est Kevin Ayers,
Qui écume les bars de son Angleterre pluvieux en rêvant des coucher de soleil de Luky Luke !!!

« 
Avec le champagne, je plane de nouveau et je pense à toi,
Il y a du soleil, ce vin fou, et de l’amour aussi...
Je pense avoir appris une chose, c’est que l’amour doit être libre ;
Tant d’énergie est gaspillée en jalousie gratuite
Tout ce que je veux, c’est penser à toi, et je ne m’en prive pas...
Goodbye vieux ch’val, merci pour l’usage de ton corps ; et au revoir !!!
J’espère que t’as pris du bon temps ; tu m’as aidé à tuer le mine ;
Alors Goodbye vieux ch’val !!!
 »

Goodbye Old Horse, Thanks for the use of your body, goodbye :
Goodbye vieux ch’val, merci pour l’usage de ton corps ; et au revoir !!!

On voit que les mœurs du sieur Ayers ne sont pas très catholiques !!!



Après cette chanson alcoolisée, en voici une sexuellement allumée : "Fake Mexican Tourist Blues"
Un blues perverti par des trompettes mariachi, et des Aye aye aye à la speedy gonzales !!!

Ce faux touriste mexicain, peu recommandable a, comme dirait Warhol, la banane en émoi
Souvenez-vous des sous-entendus de la pochette du premier Velvet :

Kevin Ayers nous vent toute sa famille, la mère de 40 balais, ses trois sœurs, et même son frère !!!
Pas cher, pas cher !!!

« 
Hé, monsieur, tu aimes bien ma soeur ?
Son nom est Juanita, je pense que tu pourrais aimer la rencontrer !
Elle aime bien l’aventure et boit tout le temps du whisky
Mais c’est vraiment un tigre ; elle va te dévorer !!!

Hé, monsieur, j’en ai une autre, de sœur,
Son nom est Dolores, elle est un peu bête et elle n’arrête pas de manger du Chili
Mais elle est vraiment sexy, ramène la à la maison dans ton taxi

Hé, mon frère, que penses-tu de ma mère ?
Elle a tout juste 40ans, et elle est particulièrement coquine
Elle connait bcp de trucs, et elle connaît les plus jeunes poules
Et si t’aimes pas ma mère, j’ai un frère vraiment charmant !!!
 »



Vous l'aurez compris, Kevin aime à jouir des choses de la vie :
C'est ce qu'il disait au micro d'un journaleux, même s'il ne les aimait pas, les journaleux !!!


« 

J’aime et je jouis des choses les plus sensuelles dans la vie,

Comme les bons vins et la bonne nourriture, nous confie Kevin...

J’aime l’élégance chez l’homme et l’animal

J’aime nager sous l’eau...

Déjà, il y a cette sensation physique : l’impression d’être léger comme une plume,

Pas de pesanteur sous l’eau...

Et puis, la sensualité de l’eau elle-même !!!

Mais au delà, être sous l’eau te donne l’impression d’être à l’intérieur

De quelque-chose de vraiment large et premier : élémental.

Dans une matrice, peut-être ?


Mais au dessus de tout, j’aime voyager.

J’ai voyagé en Asie, et en Afrique du Nord dès mon adolescence,

J’aime tt particulièrement les îles : la Jamaïque, les Caraïbes, Tahiti !!!

Take me to Tahiti !!!

J’aime le changement géographique car je n’ai aucune fierté nationale,

Aucun sentiment d’appartenir à un endroit ou un autre...

Çà n’est donc pas difficile pour moi d’absorber le mode de vie des gens,

Avec ses bons et ses mauvais côtés, ici ou ailleurs...

Je peux établir le contact avec les gens partout,

grâce à deux choses universelles,
la pêche et la musique, tout simplement !!!

Une partie de pêche sous l’eau, dans les eaux bleues de la mer des Caraïbes !!!

Des cocotiers, du sable chaud ; mmmhhh que c’est bon ! OH !!!


 Je crois dans le changement.
J’aime arrêter quelque-chose quand c’est devenu trop confortable et essayer autre-chose...
Autrement, j’ai l’impression de devenir un automate ; et je me sens mécanique.

Les gens qui se font accepter par les masses, dans le pop business,
Sont les gens qui suivent une direction linéaire et s’y tiennent...
Quand ils en dévient, ils perdent leur popularité.

Il existe une méfiance et une aversion évidente pour le changement,
Et cela, on l’observe partout et à tous les niveaux

Tout ce que tu fais est vrai, aussi longtemps que tu y crois !!!
Kevin Ayers refuse de la jouer pop star sérieuse :  Le pop business, c’est pas assez fun pour notre chanteur
C’est à peu près aussi pénible que de vivre enfermé en ville
Kevin rêve de voyage, Toujours LA Voyage :



Voici les paroles de cette chanson magnifique, qui condense la philosophie de vie,
la lebensphilosophie du sieur Ayers !!!

 « 
Vivre en ville semble me remplir de trépidation,
Plein d’agitation en mon fort intérieur

Trop de gros business, et tellement peu de célébration
Trop peu de célébration en fait

Alors, élevons nos voix et chantons pour nos vies
Chantons pour notre vie
Et hop élevons nos voix
Buvons à nos vies
Buvons à la santé de nos vies, mes amis, mes amis !!!

Trop de mensonges rassurants
Pour bercer la population, lullabye the population,
Bercer la population pour l’endormir
 »

Kevin Ayers a été un amant fougueux et passionné.
Ses textes s'en ressentent : notamment cet hommage à Nico, du Velvet Underground, avec qui il a collaboré et chanté sur le live 1974 avec Eno et John Clae, et sur son propre album, "The Confessions of Dr Dream & Other Short Stories" :

Jamais un poète n’aura posé de mots aussi poignants, sur la beauté glacée de Nico...



« 
Regardez-là, ainsi exposée ; à nu sur l’écran,
Dansant à sa manière ensommeillée,
Alors que toutes ses visions commencent à prendre corps,
Sur les glaces de notre décadence.

Des fleurs fanant dans les airs
Elle s’use et se déchire dans la souffrance,
Elle est étendue sous des cascades de rêves,
Et elle ne se demande jamais ce que tout çà signifie.

Et tout au long des dunes du désert
Elle erre toujours plus loin
La dernière chose que j’ai à essayer – elle dit -
Pour vivre je dois mourir.

Elle murmure tristement - je pourrais le faire -
Et elle se tient là, toute serrée contre elle-même,
Elle saute alors depuis une hauteur inconnue,
Puis elle se fond dans la nuit liquide...

Les amoureux enlacent son brouillard dans les fourrures,
Et lui font des promesses,
Mais quand ils la prennent par la main,
Elle glisse à nouveau dans les sables du désert

Mais ce qu’elle laisse est de glace
Et les amoureux l’adorent au passage,
Chacun dit – maintenant elle est mienne,
Mais tous boivent le vin de leur solitude.
 »

Kevin Ayers a-t-il été un amant heureux ?
Pas si sur !!! En tout cas, l'amour qui vous quitte, laisse des traces.

Et voici une superbe chanson sur l'amour en-allé :



Les années passent, et il est déjà trop tard pour mourir d'une mort tragique et Rock'N'Roll comme Jim Morrison, Janis Joplin et Jimi Hendrix : "Too Old to die young" est le titre d'une compilation d'enregistrement live à la BBC par Kevin...

Pour tripper un peu, on va vieillir de quelques neurones en s'écoutant "Irreversible Neural Damage", obsurci par la voix spectrale de la mère des gothiques = NICO :

Et c'est ainsi que ce termine ce post ultra-fourni.

Je reparlerai de Kevin Ayers sur ce blog, et dans mon émission,
dont je ne saurai trop vous recommander l'écoute :
http://radioscarpesensee.com/kozmikgroov.html


Bonnes découvertes et à bientôt sur les ondes ou sur la toile :

Votre dévoué : Dj Aurblor