- La page de lecture de mes émissions :


Blog dédié à mon ancienne émission de Radio et à des créations sonore récentes :

les miennes et celles de mon acolyte Jérôme Bailly ; ainsi qu'à notre projet commun, les horlogers du bruit.


Ecouter des playlists Kozmigroov en streaming sur le web
admirablement mixées !!!




mercredi 12 mai 2010

Newsletter avril/mai

Hello Radio-wave surfers/ euses :




Je n'ai pas consacré d'article aux émissions des 7 & 14 mai sur l'Ambient d'Eno, qui seront rediffusées ultérieurement.

On se retrouve donc pour le programme des 5 émissions consacrées à la spéciale Marcoeur, bientôt disponibles sur le site web de Radio Scarpe Sensée.




Albert Marcoeur a été accueilli en résidence sur le territoire de la Communauté d'Agglomération d'Hénin-Carvin, pour accompagner des groupes locaux dans leur principe créatif.

Il était aussi le parrain du Festival "LES ENCHANTEURS" en Nord-Pas-de Calais.

Un festival de chanson pas piqué des vers, et organisé par l'association DROIT DE CITE.

Tu veux ma photo ?




Dans ce cadre, Albert a présenté ses deux derniers albums sur scène :

- L'Apostrophe, le à l'ESCAPADE, à Hénin-Beaumont ;

et

- Travaux Pratiques, le sur le site de la FOSSE DU 9/9 BIS, un ancien site minier qui se reconvertit en lieu de concert.





J'ai eu donc la chance d'interviewer Albert Marcoeur à deux reprises, je tiens à le remercier pour sa liberté de parole.

Ces deux interviews sont passionnantes et révèle un parcours hors du commun, sur les chemins de traverse, une invitation à la liberté !

J'ai donc abreuvé ces 5 émissions d'extraits d'interview...

Cette série a pour projet de lever le voile sur un artiste underground, auto-produit, aussi discret qu'original et drôle. L'objectif est de montrer Marcoeur dans tous ses états en cinq tableaux :


N'hésitez pas à aller farfouiller sur son Myspace pour écouter des titres :

- http://www.myspace.com/marcoeur


ou encore sur son site :


- vous y trouverez les albums, avec paroles et anecdotes croustillantes !!!

- http://www.marcoeur.com/discographie/plus.php?album=b11


Voici ses dix albums :




L'émission du 21 avril --> "Marcoeur, déconneur poète" :



Première arrêt dans l'univers colorié du bidouilleur chanteur compositeur extravagant,

C'est l'occasion de parler de l'intérêt de Marcoeur pour les sons bruts, les sons du quotidien.




A la manière d'un artiste dada, tel que Kurtz Schwitters, qui réalisait de véritable sculptures à base de déchets,

Marcoeur recycle des bruits de klaxons, de grincement de portes, de vagues, etc...

Marcoeur, au cours de l'interview, s'extasiait sur les sons de basse-cour



un poodt prooddtth de poule peut très bien devenir, une fois samplé, un prodigieux instrument de percussion !!!




Prenons par exemple les bruits de klaxon sur Monsieur Lépousse...



D'ailleurs, le site MARCOEUR FRERES nous délivre une croustillante anecdote quant à l'enregistrement de ce titre :

"

Pour enregistrer les klaxons et les accélérations de moteurs de voitures

au début de " Monsieur Lépousse ",

deux solutions s’offraient à nous.

Ou enregistrer les sons séparément sur un magnétophone portable

et les retranscrire sur plusieurs pistes de la bande deux pouces,

ou enregistrer tout d’un seul coup, en direct.

La deuxième solution apparut à tout le monde moins fastidieuse et plus ludique.

Les cinq percussionnistes s’installèrent au volant de leur instrument,

se garèrent en demi-cercle pour l’effet stéréophonique et déchiffrèrent les parties de klaxons,

dans le vide déjà, pour ne pas user les batteries…

Les micros furent installés à proximité des moteurs et des pots d’échappement

et les cinq véhiculistes firent démarrer leur instrument.

Le son de l’accélération intervenant après l’appuyage du pied sur la pédale,

il fallut anticiper les mouvements de commande d’une demi-croche,

c’est-à-dire d’une double-croche afin que les "crescendos" arrivent au bon endroit.

Au bout d’un moment, l’atmosphère irrespirable nécessita la coupure des moteurs.

Petite pause. Petite cigarette !… Contact et rebelote.

Aujourd’hui, on aurait échantillonné tous les sons ;

on les aurait impulsés aux endroits et moments souhaités.

On se serait épargné les échappements dégagés et les dégagements échappés des moteurs

qui, hélas ne connaissaient pas les inventions et subterfuges divers antipollution/pastille verte.

"



Autre exemple : "éveil matin suivi d'apéritif dansant"




Ce morceau, c'est la la vision de quelqu'un qui n'arriverait pas à se réveiller...

Le soleil brille dehors, les oiseaux se mettent à chanter

Puis les réveils et les téléphones sonnent

Puis c'est des bruits de ronflements, bâillements, toussements, et rouspètements de marcoeur,

qui n'a visiblement pas envie de se réveiller...

quelle heure il est, quelle heure il est

chaque jour, c'est la même chose

et çà recommence !!!
(encore un matin pour rien)




Albert s'est nourri des déconnades Free Contemporain de Zappa et BeafHeart,

Belle érection, is'nt it !!!




Mais il est plus proche de ce dernier de par sa manière de flirter avec un folklore désartibulé,

violemment secoué par quelques éclats de cuivres dissonants.



Quand on écoute "le jus d'abricot",

- on ne peut pas s'empêcher de noter la présence des marimbas et de trombones cacophoniques, et

- la voix d'Albert essaie d'approcher la voix de volcan de Captain BeafHeart





Mais l'évocation de la cueillette des noix, et d'une histoire d'amour entre une tige de lierre et un vieux monsieur (Père Grimoine)

- nous dévoilent une poésie aux contours bien plus hexagonaux.




Et qui d'autre qu'Albert Marcoeur aurait eu l'idée qu'on puisse s'arracher les poils pubiens blancs par refus de vieillir !!! (Cérémonie de Clôture)


"

Y’a longtemps que je n’arrache plus mes poils pubiens blancs, y’a longtemps.

Trop nombreux, maintenant trop nombreux.

Soucis, tourments, galères, emmerdements, et en deux temps, trois mouvements,

crinière entière, blanc de blanc.

Redressement fiscal sur cinq ans, sur dix ans, embarras gastrique, allergie aux antibios,

coup de froid par dessus, grippe intestinale, les séries en séries, c’est la vie.

Plonger les mains, écarter les doigts, s’enfoncer dans les broussailles,

tomber sur des nœuds, démêler mèche par mèche, comme les cheveux, raie au milieu…

Tous ça, c’est rapé.

Ils sont cassants maintenant !!!

"



Saisie des petits riens poétiques de la Vie ;




Déconnade,

Amusement,
et

Émerveillement !!!




L'émission du 28 avril --> "Marcoeur, observateur" :


Deuxième étape : saisir ces petits riens de la vie,

ces petits moments de faiblesse,

ces petites lâchetés,

ces désagréments quotidiens,

ces mésaventures banales,

qui nous rapprochent tous

Alors, mieux vaut en rire, et en chanson s'il vous plait !!!



Dans "poussez pas", Marcoeur parle
de l'attente dans la file d'attente, dans la salle d'attente, sur la liste d'attente...



Vous savez, quand vous entrez dans une administration, à la poste, à la CAF,

Et çà n'avance pas...

En plus, çà vous est peut-être arrivé,

Parfois, on oublie de prendre son tiquet avec le numéro dessus...

Du coups, quand on arrive au bout de la file,

et rebelote,

retour à la case départ, arghhh !!!

Vie de Merde !!!




Dans le "Paris Beurre", il est question du sandwiche SNCF



Très épais, comme le suggérait si judicieusement Renaud dans « Marché à l'ombre »,


"

Le Paris Beurre avec le beurre, rare !!!

Le jambon est mouillé,

Le bout de baguette pas très long,

Et le Hall de gare un peu froid,

Et comme il est pas très épais, on va ajouter une ch'tiote binouze pour la route !!!

"



Et Marcoeur de nous parler aussi de ses goûts en matière de femmes, et là, çà devient vraiment croustillant !!!


C'est vrai que les saintes nitouches avec des aires de Sainte Anne ou de Sainte Marie,

C'est pas très funky !!!

Surtout quand elles sont pâles comme un cul,

Par contre, une Germaine qui a bonne mine,

Une Germaine bien en chair, sans régime, sans yorkshire,

là, amènes, je suis preneur !!!
(L'ordinaire)





Et sur le titre "Les femmes, Ah les femmes" :


"

Les femmes, c’est comme la cueillette des framboises,

on se met dans des positions inconfortables, impossibles afin d’atteindre les inaccessibles

et on ne voit même pas toutes celles accrochées qui se balancent à deux centimètres de son nez.

Les femmes, c’est comme les chansons de Brassens,

on a l’impression qu’on les connaît toutes sur le bout des doigts, la la la la la la la la.

Un jour y’en a une qui passe, qu’on ne connaît pas.

Jamais vue, jamais entendue et on la trouve vachement bien.


Les femmes, ah les femmes !!!

"


Et puis, il y a aussi cet inventaire de statistiques à la Prévert dans "Stock de Statistiques"

Une énumération de tous ces ennuis qui nous tombent constamment sur le coin du museau,

Mais qu'il vaut mieux polariser et dédramatiser

En rire ensemble !!!





Et enfin, le morceau qui tue, et qui m'arrache des larmes à chaque fois : "L'INEXORABLE ATTENTE"


"

Attendre que la fenêtre s’ouvre, attendre que ça charge, attendre !

Attendre beaucoup de quelque chose, attendre !

Ou n’en attendre rien.

Attendre une réponse, un signe, un geste.

Attendre la fin.

Attendre que tout le monde soit là, attendre qu’il n’y ait plus personne.

Attendre que les comprimés aient fait leur effet,

Attendre que ça vienne, le sommeil, les rêves.

Attendre d’avoir un peu d’argent, attendre d’en avoir assez,

Attendre pour vendre, attendre pour acheter.

Attendre au feu rouge, attendre aussi le feu vert.

Attendre que ça éclate, que ça se calme, que ça cesse.

Attendre une réplique, un rappel, le résultat d’un tirage, d’une analyse de sang.

Attendre sa paye, attendre juillet, attendre !

Attendre la scène de cul, attendre !

Attendre un organe.

Attendre le résultat des élections , et que l’heureux élu nous dise

qu’il est temps d’agir, qu’il ne faut plus attendre.

Eh ouais, c’est comme ça, on vit ça… Et puis mon Dieu !

"




Un constat grinçant, décoré par forces grincements de portes,

Un constat pesant sur l'attentisme, la passivité, la résignation, le découragement

Un encouragement à se réveiller,

ce n'est pas parce qu'hier on vivait déjà çà, que demain on vivra çà de nouveau,

réveillons nous, Brothers & Sisters !!!





L'émission du 5 mai --> "les coups de gueule d'Albert Marcoeur" :



Des coups de gueule sur la SACEM, cette administration passéiste dont parle indirectement la chanson "l'Emprunteur" !!!




En l'an 2000, elle en était encore a demander les 8 premières mesures piano voix des chansons !!!

Ah oui, Petite définition : la SACEM, C'est quoi ?

C'est un organisme qui escroque les artistes,

qui doivent payer pour jouer leur propre répertoire !!!

Alors, quand on ne s'appelle pas Johnny Halliday, Paul McCartney ou Michael Jackson,

Une solution : ne pas déposer son répertoire à la SACEM !!!

Et Marcoeur a fait le choix d'en sortir !!!


"

Ce matin là, je m’étais levé de bonne heure.

J’écoutais « France Musique » et je trempais mes tartines

en regardant les yeux de la cancoillotte et du beurre à la surface de mon thé.

Tout à coup, y’a une note qui est sortie des deux hauts-parleurs de chaque côté du tuner :

un sol. Magnifique, large, généreux !

Je me suis dit : « ça, c’est pour bibi ! ».

Seulement, ça doit appartenir à quelqu’un ce sol, je vais avoir des droits à payer.

Je me renseigne et on me dit que pour une note, il ne devrait pas y avoir de problème,

une note ça n’appartient à personne, ça appartient à tout le monde.

Je pris donc possession de ce sol, le recopiai plusieurs fois et commençai à imaginer une chanson.

Seulement, pour faire une chanson, il me faut trouver des accords.

Mes choix se portèrent sur un accord de mi, un accord de fa et un accord de si.

Et j’ai immédiatement pensé à une suite espagnole

qui traînait sur une bande magnétique dans le tiroir « concerts et consorts » de ma sonothèque

où à coup sûr, je trouverais un accord de mi, un accord de fa et un accord de si.

Mais contrairement à tout à l’heure où j’étais en présence d’une seule note,

je me retrouve à l’instant avec trois accords

et comme chacun sait, dans un accord, il y a plusieurs notes…

Ça va me coûter bonbon !

Je me renseigne à nouveau pour connaître la démarche à suivre afin d’utiliser ces trois accords

et quelle ne fut pas ma surprise en apprenant qu’il existait

un nombre incalculable de compositeurs qui avaient déjà utilisé ces accords de mi-fa-si.

La Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique

ne peut attribuer de paternité à une suite d’accords, il lui faut au moins une mélodie !

J’ai dit merci, je ne sais pas pourquoi mais j’ai dit merci.

J’ai pris ma suite espagnole et ai disposé mes sols comme ça, à la volée sur mes accords.

J’ai écrit une petite mélodie avec des paroles.

J’ai appelé ça "L’emprunteur", c’est la moindre des choses !

"





Un autre coups de gueule sur la langue de bois politique :

Dans leurs bouches, il salissent et avilissent les mots en les dévoyant et en pratiquant le mensonge...

Un titre : "L'environnementeuse", jubilatoire sur scène !!!

Quand les frangins Marcoeur s'éclatent en jouant tous les trois de la batterie,

Et que les guitaristes font sortir des sons biens scroïïncs, bien tordus de leurs manches !!!

Une belle manière de déverser son vitriol moustachu sur la langue de bois de notre Roselyn nationale :

Jubilatoire, la puissance du détournement dada !!!




Ah, le langage des politiques, C'est tout un poèmes çà,

qu'est ce qu'il nous font rire !

Enfin, vaut mieux en rire qu'en pleurer !!!

Tous ces mots creux, ces concepts mous

A nous la démocratie participative, le lien social, le développement durable,

Chions ensemble mes frères !!!

"
Est ce qu'économie et écologie vont de pair
"

Essayons de concilier ce qui est devenu inconciliable

dans un monde d'experts techniciens qui foutent la merde

l'homme est réduit à sa force de travail : il n'est que main d'œuvre

et tous ces hommes politiques font de leurs responsabilités une affaire d'orgueil personnel

alors qu'ils sont totalement incapable de faire face aux défis de leur époque

la seule chose dont ils sont capables, les politiques,

C'est d'orchestrer de grands coups de pubs

mais quand on gratte un peu, C'est le vide total

notre époque traverse une crise de la pensée, ainsi qu'une crise humaine sans précédent

Et, pour reprendre une citation de Frank Zappa,

La politique, C'est la branche divertissement de l'Industrie !!!



Un cri aussi, sur la banalité du mal (Tant bien que mal) :


"

On a toujours dressé le bien contre le mal.

Le bien, c’est ceci et ça, c’est mal !

Alors qu’ils s’évertuent à cohabiter tant bien que mal.

Le mal c’est pas bien, c’est mal... c’est clair !

Le bien est bien, mais bien ordinaire !

Et est-ce penser à mal que le trouver banal ?

Rendre le bien pour le mal, c’est mal vu ou bien ?

Rendre le mal pour le bien, nous voilà bien mal, nous voilà bien !

Souvent on dit que c’est pas mal pour ne pas dire que c’est bien.

Et quand c’est plutôt pas mal, c’est bien mieux que bien.

Certains pensent que le mal, c’est pas bien,

c’est se donner bien du mal pour rien.

D’autres pensent que dans bien des cas, le mal, c’est pas mal.

Et en pas mal d’occases, c’est bien.

J’dis pas que faire mal, c’est bien,

j’dis que le bien a bien du mal à être bien et que finalement,

le mal pourrait bien devenir bien.

Parfois c‘est ni bien ni mal, eh bien, on s’en sort tant bien que mal !

J’dis pas que faire mal, c’est bien,

je dis plutôt que si c’est bien, c’est déjà pas si mal.

J’ai déjà pas mal de mal à me faire du bien

et dans mon bien-être, à être bien !

"



Et enfin, une question métaphysique, dans un monde qui refuse désormais de s'en poser : question de mode...


"L'idéologue"




"

À votre avis, ça sert à quoi de passer sa vie à gagner sa vie ?

Pour un jour la perdre, la vie. Perdue la vie !

Ça sert à quoi de gagner sa vie ? Ça sert à vivre, pardi !

Faut gagner sa vie pour vivre ou faut gagner pour vivre sa vie.


Vivre une autre vie si on a envie, si on voit que la sienne n’en vaut plus la peine.

Ça sera une autre vie qu’il faudra gagner aussi, vous parlez d’une vie !


La la la la…. La voilà la jolie vigne.

Vigni vignin vignons le vin, la voilà la jolie vigne.

La la la la…. La voilà la jolie vigne.

Vigni vignin vignons le vin, la voilà la jolie vigne au vin.

"


On est pas tous obligés d'être des winners,

des ambassadeurs de la réussite !!!

On peut aussi choisir LA VIE... simplement...




L'émission du 12 mai --> "l'Univers musical d'Albert Marcoeur" :

L'occasion de souligner le parcours de Marcoeur,

du Monde du Conservatoire et de l'Orchestre Symphonique

à l'intégration des sons du quotidien,

en passant par le mélange de musique de chambre avec la saturation d'une guitare,

et l'incorporation de rythmes cassés breakneat et de sons électroniques contemporains...



Marcoeur est fan de VENETIAN SNARES :

Voici un morceau en écoute :




Mais Marcoeur enfile divers harmonicas, mélodicas, mélodions, harmoniums, bassons, saxophones et clarinettes
flutiaux, pipeaux, crécelles, castagnettes, sur ses colliers sonores !!!


En effet, même si Marcoeur était parrain d'un festival de Chanson, et enchanté de l'être !!!

La Chanson, ce genre à la française, est dans l'univers de Mr Marcoeur, "L'Intruse".


La voix n'est pas, pour lui,

un instrument messager à mettre devant coute que coute

Et souvent, dans la chanson, y a beaucoup de chant, et pas beaucoup de sons !!!

Tant qu'à faire, si on dit quelquechose en chanson,

autant essayer de faire un peu de musique,

et çà les français on un peu de mal à piger, parfois !!!



"

Dans la chanson, y’a beaucoup d’chant, pas beaucoup d’son.

Y’a des mots bleus, des lilas blancs, des roses rouges.

Des roses en boutons et des boutons de roses dans la chanson.

Et de temps en temps des roses roses, quelle aubaine pour la prose !

Dans la chanson, y’a beaucoup d’chant, pas beaucoup d’son.

C’est le texte dans le contexte, le fond de la chanson.

C’est "Mignonne allons voir si la rose qui ce matin avait déclose".

C’est aussi "Elle n’avait plus d’cloison entre l’cul et l’con".

La la la la, la la la la.

La la la la , la la la la.

Mais pourquoi faut-il toujours des rimes dans la chanson ?

À quoi ça rime, nom de nom ?!

"



L'émission du 19 mai --> "Sports et Percussions" :


"Sports et Percussions", c'est un album Marcoeur non réédité à ce jour.

"Sports et Percussions", sixième album et illustration musi-son de sports divers...



Une création d'Albert qui met en son des sports aussi divers que :

• La bicyclette (les gonfleurs de bicyclettes)
• Les jeux hazardeux (cochez et grattez, en rythme svp !!!)
• Les sports en plein air (chasser, et faire nifler son chien avnt de faire pan !!!)
• La Boxe (boxe à maintes reprise)
• Et la Formule 1 (écoutez les archets du quatuor à cordes vous cisailler les oreilles tandis que les trois frangins


Marcoeur imposent un rythme trépidant derrière leurs batteries !!!)



Ralf Hütter, leader et porte-parole des mystérieux KRAFTWERK, pionniers de l'electro-techno-pop

nous emmène, quant à lui, dans une rando à vélo...


Un "Tour de France soundtracks", avec un p'tit col de Tourmalet en prime, pour la route !!!

Tour de France : Kraftwerk et le vélo : une histoire d'amour !!! Des hommes machine à vélo...


Il est passionné de cyclisme :


Le vélo, C'est pas les vacances, tout de même !!!


"

Non, ce ne sont pas des ballades.

C'est l'homme-machine.

L'homme machine à vélo, C'est moi
.
De la même manière que la musique : Kraftwerk et l'homme machine.

Les vacances sont un concept d'aliénation, de consommation.

Pour nous détendre,nous faisons du vélo et C suffisant !!!

"


ou encore :


"

Le vélo est déjà un instrument de musique en soi.

Le bruit de la chaîne, des pédales, du mécanisme de changement de vitesses,

la respiration du cycliste,

nous avons intégré tout cela dans la musique de Kraftwerk,

en rentrant tous ces sons naturels dans les computers du studio.

Dans nos derniers disques, nous avons détruit le myhte du musicien génial

et nous avons montré aux gens comment jouer du Casio,

comment ils pouvaient faire eux-même leur propre musique.

Avec le vélo, C exactement la même chose : C le sport le plus populaire,

Tout le monde peut en faire !!!

"




Chouette, enfin un sport pour Dj Aurblor !!!

Heureusement, car Dj aurblor préfère s'la jouer commentateur à deux balles que sportif
parce que, (brisons un mythe),

dj aurblor est gaulé comme un manche de parapluie, et épais comme un sandwiche sncf !!!

et en plus il se la pédale douce,

doucement le matin, pas trop vite le soir,

Par contre, Dj aurblor est un as de la plonge, et de la marche à l'ombre,

faut quand même lui laisser çà !!!



à bientôt sur les ondes ou sur le web, votre dévoué dj,
aurblor